John Stagg
John Stagg, né à Burgh-by-Sands près de Carlisle, en Cumbrie, en 1770 et mort à Workington en 1823, était un poète romantique anglais surnommé «le barde aveugle de Wigton»; il est principalement réputé pour être l'auteur de la ballade The Vampyre en 1810.
Catégories :
Écrivain anglais - Poète anglais - Poète romantique - Romantisme - Vampirisme - Naissance en 1770 - Décès en 1823
John Stagg, né à Burgh-by-Sands près de Carlisle, en Cumbrie, en 1770 et mort à Workington en 1823, était un poète romantique anglais surnommé «le barde aveugle de Wigton»; il est principalement réputé pour être l'auteur de la ballade The Vampyre en 1810.
Œuvre
Fils d'un tailleur, John Stagg, d'une intelligence prometteuse, est conçu pour la prêtrise et entame des études rapidement interrompues par la cécité qui le frappe suite à un accident. Il gagne alors sa vie en tenant une librairie à Wigton et en jouant du violon. A vingt ans, il se marie et publie son premier recueil de poésie. Il s'installe alors à Manchester mais retourne fréquemment à Wigton et dans les campagnes de Cumbrie où, en contact avec les paysans dans les fêtes qu'il anime de son instrument, il apprend les histoires et dialectes locaux qui lui serviront dans son œuvre.
On lui doit surtout une ballade de 152 vers, oscillant entre théâtre et poésie, intitulée The Vampyre (Le Vampire) rédigée en 1810 qui est fréquemment citée comme la première œuvre moderne à traiter du sujet. Stagg est ainsi fréquemment présenté comme le précurseur du genre même si son texte ne saurait se comparer avec les auteurs qui lui succèderont comme Lord Byron et son secrétaire John William Polidori qui aura une influence décisive sur les personnages de vampire. On trouve néanmoins dans ce récit poétique, qui a lieu en Hongrie et dans lequel une femme se rend compte que son mari malade est tourmenté par un ami décédé devenu vampire qui vient lui sucer le sang, de nombreux traits qui deviendront les clichés du genre.
Stagg est l'auteur de Miscellaneous Pœms en 1790, de Minstrel of the North en 1810 - recueil dans lequel se trouve la fameuse ballade. En 1816, il publia toujours The Cumberland Minstrel : Being a Pœtical Miscellany of Legendary, Gothic, and Romantic Tales.
Bibliographie
- John Stagg, Miscellaneous pœms, 1790, en ligne
- John Stagg, Miscellaneous pœms : some of which are in the Cumberland dialect, 1805 ouvrage en ligne (2ème éd. )
- John Stagg, The minstrel of the North; or, Cumbrian legends : being a pœtical miscellany of legendary, Gothic and romantic, tales, 1816, ouvrage en ligne (The Vampyre : pp. 229 à 235)
Sources
- Sidney Gilpin, The Songs and ballads of Cumberland : to which are added dialect and other pœms; with biographical sketches, notes, and glossary, éd. Routledge, 1866, p. 181 et suiv. ouvrage en ligne
- Sidney Lee, Dictionary of National Biography, Volume 27, éd. Read Books, 1912, pp. 463, 464, article en ligne
- Estelle Valls de Gomis, Le vampire au fil des siècles : enquête autour d'un mythe, éd. Cheminements, 2005, extraits en ligne
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