Pétrus Borel

Joseph-Pétrus Borel d'Hauterive, dit Pétrus Borel ou encore «le lycanthrope», né à Lyon, au 24, rue des Quatre Chapeaux, le 29 juin 1809, et mort à Mostaganem le 17 juillet 1859, est un poète, traducteur et écrivain français.



Catégories :

Écrivain français du XIXe siècle - Poète français du XIXe siècle - Journaliste français du XIXe siècle - Écrivain romantique - Romantisme - Poète romantique français - Poète romantique - Ancien maire de l'Algérie française - Naissance à Lyon - Naissance en 1809 - Décès en 1859

Pétrus Borel
Pétrus Borel. Gravure d'après Charles-François Lebœuf
Pétrus Borel. Gravure selon Charles-François Lebœuf

Autres noms Le lycanthrope
Activité (s) Écrivain, poète et traducteur.
Naissance
Lyon, le 29 juin 1809
Décès
Mostaganem, le 17 juillet 1859
Mouvement (s) Romantisme frénétique
Genre (s) Roman, nouvelle, poésie, feuilleton
Œuvres principales
  • Madame Putiphar
  • Champavert, contes immoraux

Joseph-Pétrus Borel d'Hauterive, dit Pétrus Borel ou encore «le lycanthrope», né à Lyon, au 24, rue des Quatre Chapeaux, le 29 juin 1809[1], [2] et mort à Mostaganem (Algérie) le 17 juillet 1859[1], est un poète, traducteur et écrivain français.

Pétrus Borel est le frère d'André Borel d'Hauterive, auteur d'un Annuaire de la noblesse, qui s'efforça de prouver que les Borel descendaient d'une famille de la petite noblesse dauphinoise des environs de Briançon[2]. Parmi ses autres frères et sœurs, on peut aussi signaler François-Victor, éditeur sous le nom de Francisque, né à Lyon le 26 pluviôse an X (15 février 1802), Benoît-François, dit «Bénoni», né le 27 thermidor an XI (15 août 1803), Françoise-Victoire, née le 22 brumaire an XIII (13 novembre 1804).

Biographie

Débuts

Pétrus Borel est le douzième des quatorze enfants d'André Borel, clincailler, et de Magdeleine Victoire Garnaud[1]. Selon Jules Claretie, son père avait combattu sous les ordres de Précy lors du siège de Lyon et avait dû se cacher en Suisse[3]. En réalité, né en 1765 au Grand-Villars de Jean-Aldéran Borel, marchand, et de Marguerite Garnaud, s'installe à Lyon à la mort de ses parents, chez son oncle et curateur Pierre Garnaud, qui l'emploie dans son commerce de clincaillerie. Marié le 2 février 1790 en l'église collégiale de Saint-Nizier à sa cousine germaine Magdeleine-Pierrette-Victoire Garnaud, fille de son curateur et de Pierrette Ugenaud, il s'installe comme clincailler au n° 24 de la rue des Quatre Chapeaux. Au cours du soulèvement de Lyon contre la Convention nationale, il se mêle brièvement aux événements, s'exile peut-être après la prise de la ville, même si n'est guère probable, et sans doute peu de temps. Le 16 novembre 1793, il est condamné à 560 livres d'amende par la Commission populaire de Lyon[4].

Le couple a quatorze enfants : Pierre-Victor, né le 5 avril 1791; François Pierrette, née le 19 décembre 1792; Marguerite, née le 5 thermidor an II (23 juillet 1794) ; Joséphine-Françoise, née le 25 frimaire an IV (16 décembre 1795) ; Claudine-Mélanie, née le 13 floréal an V (2 mai 1797) ; Lucrère-Mélanie, née le 11 brumaire an VII (1er novembre 1798) ; François, né 6 germinal an VIII (27 mars 1800) ; François-Victor, dit Francisque, né le 26 pluviôse an X (26 janvier 1802) ; Benoît-François, dit Bénoni, né le 27 thermidor an XI (15 août 1803) ; François-Victoire, née le 22 brumaire an XIII (13 novembre 1804) ; François-André, né le 14 novembre 1806; Joseph-Pétrus, né le 29 juin 1809; Jean-Baptiste, né le 18 décembre 1810; André-François-Joseph, né le 3 juillet 1812[4].

En 1820, les Borel s'installent à Paris, au 10, rue Notre-Dame de Nazareth, comme marchands de sparterie. Pétrus suit l'enseignement du Petit séminaire de Sainte-Élisabeth une école religieuse et parfait son éducation auprès de l'abbé Marduel, qui le fait entrer au Petit séminaire de Saint-Roch. En 1828, il est secrétaire d'un architecte à Melun[4], [1], sa famille souhaitant qu'il s'initie à l'art architectural. Il fréquente l'atelier de l'architecte néo-classique Antoine-Martin Garnaud [1], rue de l'Abbaye, puis Bourlat. Établi à son propre compte dès 1829 après cinq ans d'apprentissage, il éprouve paradoxalement de grandes difficultés à s'intéresser à l'architecture de son temps, cultivant une passion puissante pour le Moyen Âge. Son style nouveau lui ayant valu quelques procès, il délaisse l'architecture pour s'adonner au dessin, donnant libre cours à son amour pour les formes et les couleurs, auprès d'Eugène Devéria, dont il devient l'ami. Mais il se rend vite compte qu'il n'est pas fait pour le dessin, et sa foi dans son mérite, son désir de s'imposer auprès des grands hommes de son temps, le poussent vers le journalisme en 1830. À partir de 1829, il appartient au Pétit Cénacle, qui réunit autour de Jehan Duseigneur Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Philothée O'Neddy, Auguste Maquet, Joseph Bouchardy, Alphonse Brot et Napoléon Thomas [1], et dont il devient l'âme. Il se révèle, lors des Trois Glorieuses, farouche républicain, «faute, comme il le précisera lui-même plus tard, non sans humour, de pouvoir être caraïbe». Après les journées de juillet, il fréquente les réunions de la Société des Amis du Peuple[1].

Le Lycanthrope

Tout en souffrant affreusement de la pauvreté, au point de se voir dans l'impossibilité de manger à sa faim (cf. son poème Misère), il s'affuble du surnom excentrique qui caractérise si bien son caractère tourmenté, et versifie à cœur-joie. Le 25 février 1830, il assiste, à la demande de Victor Hugo, à la première d'Hernani, qu'il défend vigoureusement lors de la bataille homonyme.

Au printemps 1831, il est interné à Écouy pour défaut de passeport. Durant l'été, il tente avec ses amis du Petit Cénacle l'expérience naturiste du Camp des Tartares dans une maison de la rue de Rochechouart, au bas de Montmartre. La même année, il publie des Stances sur les Blessures de l'Institut et Le Vieux capitaine dans l'Almanach des muses, Barraou le charpentier, «légende antillaise» dans Le Mercure de France au XIXe siècle[1].

En janvier 1832, il publie son premier recueil de vers, intitulé Rhapsodies, mais également La Corse et Benoni dans l'Almanach des muses, et Heur et malheur dans les Annales romantiques[1]. En 1833 paraît une compilation de nouvelles particulièrement spécifiques, Champavert, Contes immoraux. En 1836 sort sa traduction du Robinson Crusoë de Daniel Defœ, si admirable qu'elle est toujours éditée actuellement. En 1839, ce sera Madame Putiphar, son grand roman, paru chez Ollivier en deux volumes. Le 3 juin, Jules Janin en donne un article hostile au Journal des débats. Il publie la même année Janiquette (23-24 juillet) dans La Presse et Yariko (10 octobre) dans Le Voleur[1].

À partir de 1834, il vit avec Marie-Antoinette Grangeret, veuve d'Augustin Claye[5]. Au début de 1840, il s'installe avec elle et ses enfants, Gabrielle et Justus dans une ferme d'Asnières, près de la gare, qu'il nomme plaisamment «L'Auberge de l'Âne mort et de la Femme guillotinée», où de nombreux amis viennent le voir parmi lesquels les peintres de la colonie de Bougival : Célestin Nanteuil, Baron, Français, les frères Leleux, mais aussi Gautier, O'Neddy, Fernand Boissard ou son frère André[1].

En 1841, il publie Le Gniaffe dans le tome IV des Français peints par eux-mêmes, Le Capitaine François de Civille (7-8 juin) dans Le Commerce. En 1842 paraît Miss Hazel (27 mars, 3 et 10 avril) dans L'Artiste et La Nonne de Peñaranda (juin) dans la Revue de Paris. En 1843, c'est Le Trésor de la Caverne d'Arcueil (avril) dans la Revue de Paris et Daphné (19, 20, 21 et 22 novembre) dans Le Messager des Chambres[1], mais également Gottfried Wolfgang, adaptation de l'Aventure d'un étudiant allemand (1824) de Washington Irving parue dans La Sylphide, et dont Alexandre Dumas s'inspirera en 1859 pour sa Femme au Collier de velours[6].

De retour à Paris en 1844, il prend le 25 février la direction de Satan, jusque là dirigé par son frère Francisque, et y donne de nombreux articles, surtout un Salon en six feuilletons du 17 mars au 15 mai. Il crée aussi la Revue pittoresque et son annexe L'Âne d'or, et publie trois sonnets (24 mai), Le Vert-Galant (6 octobre) et De la chaussure chez les anciens et chez les modernes (15 et 25 décembre) dans L'Artiste[1].

En 1845, il fréquente les bureaux de L'Artiste, dirigé par son ami Arsène Houssaye et le Divan Le Peletier en compagnie de Gautier, Nerval et Édouard Ourliac. Dans le même temps, il publie Mab Ivin de Roscof (1er et 15 avril) dans La Pandore, Sur l'amour (11 mai), Du général Marceau et de Clémence Isaure (25 mai), Pierre Bayle (10 août) et Alger et son avenir littéraire (29 novembre) dans L'Artiste. En septembre, il est rédacteur en chef du feuilleton de la Société générale de Presse créée par Dutacq, qui n'a pas de suites[1].

L'Algérien

Bien que œuvrant fort laborieusement, il ne parvient pas à subvenir à ses besoins. En 1845, Gautier, rentré d'un voyage en Algérie lui ayant suggéré d'entrer dans l'administration coloniale, il obtient l'appui d'Émile et Delphine de Girardin, amis de Bugeaud. Le 13 décembre, il est appelé inspecteur de la colonisation de 2e classe. Lassitude oblige, il accepte le poste, mais la presse républicaine se déchaîne contre lui, surtout L'Esprit public et Le National d'Armand Marrast, qu'il provoque en duel[1].

En 1846, il publie Le Fou du roi de Suède (1er, 2 et 3 janvier) et Mon ami Panturier (8 et 9 janvier) dans Le Commerce, mais aussi Sur l'art (11 janvier) dans L'Artiste, avant de s'embarquer le 20 janvier à bord du Charlemagne à destination d'Alger. Débarqué le 25 janvier, il prend ses fonctions de secrétaire auprès du maréchal Bugeaud. Marie-Antoinette Claye, Gabrielle et Justus arrivent à leur tour le 25 juin et s'installent rue Darfour. À Alger, il publie Une représentation de Ruy Blas par des amateurs (11 mai) et La Science en Afrique (24 novembre) dans L'Akhbar[1].

Après la démission de Bugeaud, en juin 1847, Borel est appelé inspecteur de la colonisation à Mostaganem le 19 juillet. Le 2 septembre, il se marie à Alger avec Gabrielle Claye, dite Béatrix, fille de sa maîtresse Marie-Antoinette Claye et d'Augustin Claye (mort en 1827), âgée de 19 ans, avant de prendre son poste à Mostaganem le 7 septembre. En octobre, Mme Claye achète un terrain sur lequel sera bâti progressivement une maison baptisée «le Castel de Haute-Pensée» par Borel. Dans le même temps, il publie Un Anglais en Afrique (6-15 juillet), qui reprend Daphné, et Les Courses à Mostaganem (18 novembre) dans L'Akhbar[1].

Le 9 janvier 1848 paraît dans L'Artiste un texte attribué à Borel, Du Iugement publicque. Après la Révolution de février 1848 et la proclamation de la Deuxième République, L'Akhbar annonce le 11 avril sa candidature à la députation[1]. Destitué le 12 juin 1848 par Frédéric Lacroix (1811-1863), directeur général des affaires civiles d'Alger, envoyé d'Armand Marrast, il vit chichement du produit de ses terres, adressant plusieurs demandes de réintégration au ministre de la Guerre durant l'année 1849. Le 15 décembre 1849, grâce à l'intervention du maréchal Bugeaud et du général Daumas, il est réintégré dans le corps des inspecteurs de la colonisation, mais envoyé dans le département de Constantine. Du 2 avril au 3 juillet 1850, il est chargé du pénitencier de Lambessa, alors en construction. En juillet, il rédigé Le Voyageur qui raccommode ses souliers, un long poème contre les socialistes[1].

Le 16 août 1851, ayant adressé au ministre de la Guerre de nombreuses lettres pour retrouver son ancien poste, il est muté à Mostaganem, où il arrive en septembre. Dans cette ville, il retrouve son ancien ami Ausone de Chancel, qui y occupe les fonctions de sous-préfet. Appelé par décret maire de Blad-Touaria, nouvelle colonie agricole localisée près de Mostaganem, il se révèle excellent administrateur mais, victime des idées romantiques qui ne l'ont jamais quitté, il emploie autant les deniers publics que les siens pour sauver ses administrés de la faim et des fièvres. Le 18 juin 1852, il perd ses fonctions de maire, Blad-Touaria devenant l'annexe d'Aboukir. La 21 juin 1853, Chancel est muté à Blida et remplacé par le vicomte de Gantès, qui prend la défense de Borel lorsque le préfet d'Oran, Louis Majorel, critique ses rapports — Jules Claretie affirme que la plus grande partie était faite en vers[7]. Le 7 septembre, une amende de 85 francs est prononcée contre Borel pour négligence dans l'établissement de documents statistiques. Le 7 janvier 1854, Borel adresse à Gantès une lettre de 16 pages dans laquelle il se défend contre les reproches de Majorel et envoie une copie au ministre. Majorel ayant envoyé à son tour le 24 janvier une lettre au ministre pour se plaindre des agissements de Borel, le ministre invite, le 23 mars, le préfet à punir Borel en lui retenant cinq jours d'appointements. À partir de cette date, Gantès change d'attitude, faisant montre d'une franche hostilité à l'égard de Borel[1].

En janvier 1855, en l'absence de Gantès, partie en métropole, Borel rédigé Comme quoi toute collaboration est rendue impossible pour l'inspecteur de la colonisation de Mostaganem par M. de Gantès, sous-préfet de l'arrondissement, et par son bureau de colonisation, adressé au sous-préfet par intérim, au préfet Majorel et au ministre de la Guerre. Cette lettre contenant des accusations de malversations à l'encontre de Gantès, le ministre décide le 23 mars de procéder à une enquête, menée par le comte de Dax en mai et juin. Celle-ci blanchissant Gantès et donnant l'ensemble des torts à Borel, ce dernier lui adresse le 12 juin une longue lettre pour se défendre. Il n'en est pas moins révoqué définitivement le 27 août[1].

Installé alors sur ses terres comme simple colon, Borel sépuise dans des travaux agricoles. En avril 1856, Gantès est rétrogadé, appelé sous-préfet à Philippeville et remplacé par M. Otten, qui deviendra l'ami de Borel. En décembre, Pétrus apprend à son frère Borel que Gabrielle attend un enfant, Aldéran-André-Pétrus-Bénoni, qui voit le jour le 14 avril 1857, peu après la mort, le 21 janvier, de Marie-Antoinette Claye, folle depuis 1852. Pour se délasser, il rédigé quelques poèmes de circonstances pour les filles du sous-préfet Otten, le dernier étant adressé à Gabrielle Otten le 5 juillet 1858[1].

Le 17 juillet 1859, Borel meurt, probablement suite à une insolation[1].

Il connaît une gloire posthume grâce aux surréalistes ainsi qu'à André Breton qui sortirent de l'oubli des œuvres qui leur semblaient révolutionnaires.

Il est reconnu actuellement comme le représentant par excellence du frénétisme.

Jugements d'auteurs

Œuvres

Bibliographie

Notes et références

  1. Jean-Luc Steinmetz, Pétrus Borel : un auteur provisoire, Presses universitaires de Lille, 1986, 224 pages.
  2. Jean-Luc Steinmetz, «L'ouïe du nom», dans Philippe Bonnefis, Alain Buisine (dir. ), La Chose capitale : essais sur les noms de Barbey, Barthes, Bloy, Borel, Huysmans, Maupassant, Paulhan, Presses universitaires Septentrion, 1981, 249 pages, pp. 137-158 (ISBN 286531006X) .
  3. Jules Claretie, Pétrus Borel le lycanthrope, pp. 6-8.
  4. Aristide Marie, Petrus Borel, le lycanthrope : sa vie et son œuvre ; suivi d'une bibliographie ; orné d'un portrait et de 8 reproductions en heliogravure, Slatkine, 1993, 208 pages, p. 17-22 (ISBN 2051012628) .
  5. Pétrus Borel, Madame Putiphar : roman, (présentation de Jean-Luc Steinmetz), Phébus, 1999, 434 pages, p.  417 (ISBN 2859405682) .
  6. Jean Le Guennec, David Mendelson, États de l'inconscient dans le récit fantastique, 1800-1900, L'Harmattan, 2002, 317 pages, pp. 122-123.
  7. Jules Claretie, Pétrus Borel le lycanthrope, p.  132.
  8. Charles Baudelaire, L'Art romantique, chapitre XVI : «Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains - Pétrus Borel».
  9. Tristan Tzara, Œuvres complètes, t. V, Flammarion, 1982, p. 111.
  10. André Breton, Œuvres complètes, t. II, Gallimard, 1988, p. 937.
  11. Louis Aragon, Traité du style, Gallimard, 1928, p. 60.

Liens externes

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